Un millier de coureurs ont pris le départ du 33e Marathon des Sables, une épreuve de 250 km jouée en 6 actes dans le désert marocain.
Chaleur et fatigue à faire délirer, ampoules aux pieds à faire pleurer, tempête de sable... Rien n'a épargné les 977 concurrents du 33e Marathon des Sables dans le désert marocain, partis le 6 avril pour sept jours d'épreuve. Cette aventure hors-normes, 250 kilomètres parcourus en 6 actes, avec un temps fort de 90 kilomètres, se déroule dans le désert marocain. Elle met à l'épreuve professionnels mais aussi amateurs, restreints en matériel et en denrées alimentaires.
Chaque participant a pour seul compagnon un sac à dos qui ne peut peser, au maximum, que 13 kilos. Aucune aide extérieure n'est acceptée. "C'est la course de ma vie, explique Christian, 64 ans, qui court cette année son 31e Marathon des Sables. C'est une course à laquelle je pense toute l'année.C'est comme un pèlerinage, j'ai l'impression de vivre en dehors du temps".
Comme lui, ses concurrents se sont préparés de long mois durant, notamment au risque des ampoules aux pieds. Celles-ci représentent "la première cause d'abandon", explique Frédéric Compagnon, le médecin de la course depuis 19 ans. "Il y a des coureurs qui ont des lésions très importantes et qui les feront souffrir plusieurs semaines plus tard. Ils n'ont plus de peau sur le pied. Pour certaines personnes, il est difficile de reprendre une activité professionnelle après et cela pose souci".
"Chaque détail compte, un petit grain de sable dans la chaussure, c'est un grain de sable qu'on va avoir pendant 250 kilomètres", concède Lucas, podologue présent sur la course. Karim Mosta, personnage emblématique du Marathon des Sables avec 29 participations, avait lui aussi vécu une première fois terriblement douloureuse. Cela ne l'empêche pas de revenir chaque année et de remporter cette 33e édition, la sixième de ses victoires au Marathon des Sables.
Petite vidéo sur le sujet: https://www.youtube.com/watch?v=BGZxJurZHDI
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